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VIPERINE
Echium vulgare
Boraginacées
Buglosse sauvage, herbe à la vipère, herbe aux vipères, langue d'oie

La vipérine fait partie de la famille des boraginacées, comme la bourrache, la consoude, la pulmonaire...
Elle est bisannuelle, et est très mellifère.

Echium vient du mot grec "echion" qui désignait dans l'Antiquité plusieurs Boraginacées. Echion dérive d'ekis qui signifie vipère.

Comme il est commun dans cette famille, elle est très poilue, des poils raides, rèches au toucher.
Les fleurs sont en cymes, comme souvent dans cette famille. Cela fait comme une queue de scorpion.

Elle s'appelle vipérine non pas parce qu'elle attire les vipères ni qu'elle soigne leurs morsures : c'est simplement que les étamines sortent de la fleur comme une langue de serpent.

Sont usage est principalement médicinal, la plante contenant un poison (comme beaucoup de plantes médicinales et même comestibles), l'échiine, qui est un paralysant du système nerveux comme le curare.

Cependant, on peut en consommer les très jeunes feuilles en hiver et au début du printemps, les fleurs pour agrémenter les salades.

La racine donne un colorant textile rouge.

Le jus de la plante est émollient pour les peaux délicates et abîmées.

La vipérine est sudorifique et diurétique, comme la bourrache et le buglosse. On s'en sert également comme sédatif nerveux, avec la passiflore et l'aubépine. Elle est utilisée pour calmer fièvre, toux, douleurs d'origine inflammatoire, maux divers d'origine nerveuse, maux de tête, rhume.

Posologie (les sommités fleuries seules sont utilisées) : 3 tasses par jour à raison de 5 g infusés 10 minutes dans une tasse à thé.
Boire loin des repas.
Les sommités fleuries écrasées sont appliquées sur les furoncles.

La décoction de graines est ajoutée dans le vin pour "réchauffer le coeur et chasser la mélancolie", et ce serait galactogène.


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